Jean-François Boclé, Chut, des Hommes tombent !, 2007, collaborative, performance. Jean-François Boclé/ADAGP.
French below
Invitation of the composer Thierry Pécou to formulate a performance scenic around the form of the duo. I set up a closed session, a duet for clarinet and cartography. With clarinetist Etienne Lamaison, duration: 10 ’, maritime map, pebbles, writings on paper, tape, clarinet.
A maritime map of the southern coasts of Italy as a partition. This performance that took place as part of a concert by the composer Thierry Pécou, invites clarinetist Etienne Lamaison to visit a maritime chart, with its distant indications (latitudes, longitudes, water depth, names of seaports ...) and in extract in an improvised musical piece of about 10 minutes something in the history of those who cross this arm of the sea which separates the West from the African continent, where men fall.
Invitation du compositeur Thierry Pécou à formuler une performance scénique autour de la forme du duo. J'ai mis en place un huis clos, un duo pour clarinette et cartographie.
Avec le clarinettiste Etienne Lamaison, durée : 10’, carte maritime, cailloux, écrits sur papier, ruban adhésif, clarinette.
Une carte maritime des côtes sud de l’Italie comme partition. Cette performance qui a eu lieu dans le cadre d’un concert du compositeur Thierry Pécou, convie le clarinettiste Etienne Lamaison à parcourir une carte maritime, avec ses indications distanciées (latitudes, longitudes, profondeur des eaux, noms de ports maritimes...) et à en extraire dans une pièce musicale improvisée de 10 minutes quelque chose de l’histoire de celles et ceux qui traversent ce bras de mer qui sépare l’Occident du continent Africain, là où les Hommes tombent.
Des mots inscrits sur de supports de fortune, parmis ceux que je note sur des bouts de papier quotidiennement, mots etouffés, dit les lèvres sur l'instrument :
« Je savais la terre entourée d'eau »
« Des cimetières à nos frontières... »
« Les routes maritimes demeurent sur les cartes. La mer les a absorbées »
« Là-bas rien n’est muet »
« Chut!!! Des hommes tombent »