Dans les mains de Leopold II
Dans les mains de Leopold II
Jean-François Boclé, sans titre, série Dans les mains de Leopold II, 2021-2022, installation, technique mixte, dimensions variables, En des lieux sans merci, Cité des Arts, La Réunion. ©Jean-François Boclé/Adagp.
French below
The installation In the hands of Leopold II, 150 black rubber hands, as if coming out of the ashes of oblivion, from beyond the grave and placed on the ground on a white platform, will return to the extraction of rubber and raises the question of what a memorial of the campaigns of extermination of populations in the Belgian Congo can be. The Belgians among others sent Congolese to massacre other Congolese who refused the forced labor in the plantations. To get paid for each murder, the killers had to bring the right hand of the victim to the Belgians. They were then smoked in the forest to preserve them. The unheard of colonization.
L'installation Dans les mains de Léopold II, 150 mains noires caoutchouc comme sorties des cendres de l'oubli, d'outre tombe et placées au sol sur une plateforme blanche reviendront sur l'extraction du caoutchouc et pose la question de ce que peut être un mémorial des campagnes d'extermination de populations au Congo Belge. Les belges diligentaient entre autres des congolais pour massacrer d’autres congolais, qui refusaient le travail forcé dans les plantations. Pour se faire payer chaque assassinat, les tueurs devaient ramener aux belges la main droite de la victime. Elles étaient ensuite fumées en forêt pour leur conservation. L'inouï de la colonisation.
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