Jean-François Boclé, Craie blanche sur fond blanc (White chalk on white field), 2018, installation, white chalk (Treaty of Sèvres, 1920), variable dimensions, solo show Monochrome-moi, Maëlle Galerie, Paris, 2018. ©Jean-François Boclé/Adagp ; photo : ©Jérôme Michel, Courtesy Maëlle Galerie.



French below

In Craie blanche sur fond blanc (White chalk on white field), I write on a white wall using white chalk several times repeated the Treaty of Sèvres (1920). My body remains motionless, only my hand and my arm give the measure of that acte: I write on the writing. I write for several days to produce on the ground a rubble of writing, chalk producing a powder that settles on the ground as I write.
For Craie blanche sur fond blanc, the choice of the Treaty of Sèvres makes sens: it is the one which dismembered the Ottoman Empire after the World War I (the Ottoman Empire was one of the vanquished). This dismembered indeed cuted off the borders of Syria or Iraq. It also foresaw the formation of Kurdistan, which not see place.
These rubbles of chalk on the ground of Paris send us back as much as the wars and tensions in these regions as to their repercussions in Paris, New York, Nice, London or Barcelone, the rubbles of the terrorist attacks.




Dans Craie blanche sur fond blanc, j’écris sur un mur blanc à la craie blanche plusieurs fois répété le Traité de Sèvres (1920). Mon corps reste immobile, seule ma main et mon bras donne la mesure de cet acte : j’écris sur l’écriture. J’écris durant plusieurs jours jusqu’à produire au sol un décombre d’écriture, la craie produisant une poudre qui se dépose au sol au fur et à mesure que j’écris.

Pour Craie blanche sur fond blanc, le choix du Traité de Sèvres fait sens : il est celui qui a démembré l’Empire Ottoman suite à la première guerre mondiale (il faisait partie des vaincus). De ce démembrement ont en effet été découpé par les vainqueurs des frontières commes celles de l’Irak ou celles de la Syrie. Il prévoyait également la formation d’un Kurdistan, il ne verra pas lieu.
Ces décombres de craie sur le sol de Paris nous renvoient autant aux guerres et tensions dans ces régions qu’à leurs répercutions à Paris, New York, Nice, Londres ou Barcelone, les décombres du tout attentat.