Attachement aux quatre coins, amarrar Mundele
Jean-François Boclé, Attachement aux quatre coins - Amarrar mundele, 2017, video installation, video (HD, color, sound, 16/9, 19:30), flags of the countries represented at the Bandung Conference knotted, variable dimensions, from the ceiling to the floor, rum poured on the ground, solo show Monochrome-moi, Maëlle Galerie, Paris, 2018. ©Jean-François Boclé /Adagp; photo: Maëlle Galerie.
Jean-François Boclé, Attachement aux quatre coins - Amarrar mundele, 2017, installation vidéo, video (HD, couleur, son, 16/9, 19:30), drapeaux des pays représentés à la Conférence de Bandung noués, variable, dimensions, du plafond au sol, rhum versé sur le sol, solo show Monochrome-moi, Maëlle Galerie, Paris, 2018. ©Jean-François Boclé /Adagp; photo: Maëlle Galerie.French
Boclé ties to each other the 29 Asian and African flags represented at the Bandung Conference, the fiftieth anniversary of which was commemorated in Indonesia in 2015.
These flags take place in the space from the ceiling to the ground (variable number of flags), and inscribes “an escape” in the space . It was in 1955 for these countries to escape to a word shared between East and West, and the wars projected in the countries of the South.
Attachement aux quatre coins - Amarrar mundele convenes two rituals of Caribbean protection (Haitian Vaudoo and Cuban Palo Monte Mayombe) in memory of this vainced heterotopia - this attempt to escape was prevented during the Tricontinental in 1966 in Cuba: the Haitian Attachment to the four corners and the Cuban Amarrar mundele (to attach the enemy) “protect” the space of the ritual - space which is also a political space, a place of resistance - from external threats. The artist inscribes in the exhibition space these rituals by pouring at the four corners rum on the ground An act of care face to the dyspopia.
Boclé noue les uns aux autres les 29 drapeaux des pays asiatiques et africains représentés à la conférence de Bandung de 1955 et dont le cinquantenaire a été commémoré en Indonésie à Bandung en 2015.
Ces drapeaux prennent place dans l’espace du plafond au sol (nombre variable de drapeaux), et y inscrivent un échapatoire. Il s’agissait en 1955 pour ces pays d’échaper à un monde partagé entre Est et Ouest et aux guerres projetées dans les pays du Sud.
Attachement aux quatre coins - Amarrar mundele convoque deux rituels de protection caribéens (vaudou haïtien et Palo monte mayombe cubain) en mémoire de cette hétérotopie vaincue - cette tentative d’échaper fut empéchée lors de la Tricontinentale en 1966, à Cuba : l’Attachement aux quatre coins haïtien et l’ Amarrar mundele (attacher l’enemi) cubain “protègent” l’espace du rituel - espace qui est aussi un espace politique, un lieu de résistance - des menaces extérieurs. L’artiste inscrit dans l’espace d’exposition ces rituels en versant aux quatre coins du rhum sur le sol. Il est là question de soin face à la dystopie.