Ici on n'est pas là
Jean-François Boclé, Ici on n'est pas là, 2005, installation, 100 wood arrows, flashlight, variable dimensions,
Palazzo Lenzi IFF, solo show Bâbords, Firenze, Italia, 2005. ©Jean-François Boclé/Adagp.
Jean-François Boclé, Ici on n'est pas là, 2005, installation, 100 flèches de bois, torches électriques, dimensions variables, Palazzo Lenzi IFF, solo show Bâbords, Florence, Italie, 2005. ©Jean-François Boclé/Adagp.
French below
This installation responds to a Topos, Palazzo Lenzi, located on the banks of the Arno river in Florence, in the Piazza Ognissanti, a few meters from the Chiesa di San Salvatore in Ognissanti which was built by the Vespucci family. It's Arno that Amerigo Vespucci will go to Seville from where he will embark for Across the Atlantic, seven years after his friend's first trip Christopher Colombus. His first name, Amerigo, is the origin of the given name by Europe to this continent across the Atlantic.
A hundred arrows, multiplied by their shadows cast on walls, saturate the space and prevent the public from moving.
No destinations listed. Confused journey, transit without port side nor starboard. It's arrows, referring to the crosses of a
cemetery, encumber a long space 3 meters wide. They are gradually plunged into total darkness. Like a announcement of extinction. Perhaps that of civilizations and peoples Native Americans. Certainly a ceremonial place where the artist invites the public at the reception.
Cette installation répond à un Topos, le Palazzo Lenzi - solo show Bâbord -, situé sur les bords du fleuve Arno à Florence, sur la Piazza Ognissanti, à quelques mètres de la Chiesa di San Salvatore in Ognissanti qui fut construite par la famille Vespucci. C'est de l'Arno qu'Amerigo Vespucci ira à Séville d'où il embarquera pour l'Outre-Atlantique, sept ans après le premier voyage de son ami Christophe Colomb. Son prénom, Amerigo, est à l'origine du nom donné par l'Europe à ce continent par-delà l'Atlantique.
Une centaine de flèches, démultipliées par leur ombres projetées sur les murs, saturent l'espace et empêchent les déplacements du public. Nulles destinations inscrites. Voyage déboussolé, transit sans bâbord ni tribord. C'est flèches, renvoyant en creux aux croix d'un cimletierre, encombrent un long espace de 3 mètres de large. Elles sont progressivement plongée dans une obscurité totale. Comme une annonce d'une extinction. Peut-être celle des civilisations et peuples Natifs-Américains. Certainement un lieu cérémoniel où l'artiste invite le public au receillement.