Banania Monochrome
Banania Monochrome
Jean-François Boclé, Banania Monochrome, 2003-2005, installation, boîtes de chocolat en poudre Banania collectées en France depuis 2003 au rayon petit-déjeuner des supermarchés, étagère en bois, dimensions variables (ici 540 x 43 x 18 cm), solo show Acte en retour, Galerie Arsenec, Fort-de-France, Martinique, 2006. ©Jean-François Boclé/Adagp.
À la vue de ces boîtes de chocolat en poudre Banania, beaucoup parmi le public me renvoient des : "J'en ai mangé toute mon enfance", "Ça n’existe plus", "C’est fini tout ça"...
Après vérification : "On en trouve partout", "Je passais devant sans les voir".
Le déplacement d’un rayonnage Banania du supermarché vers l’espace muséal opère à vif le refoulé. Le regard de Banania croise celui du public, dans un face à face dont il est difficile d’échapper.
Bananiamonochrome : je ne mets pas d’espace entre Banania et Monochrome. La proximité de ces deux grandes Mythologies du 20ème siècles européen les rend ici comme solubles l’une dans l’autre.
Après vérification : "On en trouve partout", "Je passais devant sans les voir".
Le déplacement d’un rayonnage Banania du supermarché vers l’espace muséal opère à vif le refoulé. Le regard de Banania croise celui du public, dans un face à face dont il est difficile d’échapper.
Bananiamonochrome : je ne mets pas d’espace entre Banania et Monochrome. La proximité de ces deux grandes Mythologies du 20ème siècles européen les rend ici comme solubles l’une dans l’autre.
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