Espace Art Actuel, Québec-2018--ref662
Espace Art Actuel
Art magazine, Québec, Canada, #118, 2018.
"Que faire de nos blessures?" (What to do with our wounds?), article by Mirna Boyadjian. In the frame of the file "Blessures - Wounds"
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French below
Que faire de nos blessures? (What to do with our wounds?) Mirna Boyadjian looks at the work of Kader Attia, in particular Reflecting Memory (2016), a film exploring the sensations caused by a "phantom limb". Boyadjian also presents the work of Martinican artist Jean-François Boclé, titled Tu me copieras (2004). In this video installation, we see the artist copying on a blackboard the Code Noir (The Black Code), which Jean-Baptiste Colbert drafted, defining the conditions of slavery. For Boyadjian, Boclé's performative action holds the power to examine "a paintful memory" and "produce a new sensiility" that differs from the normative process of redress taken up by the state.
Que faire de nos blessures? Mirna Boyadjian y analyse une œuvre de Kader Attia intitulée Réfléchir la mémoire (2016). Il s'agit d'un film dans lequel il est question de la sensation provoquée par le "membre fantôme". Boyadjian présente aussi l'œuvre de l'artiste martiniquais Jean-François Boclé, intitulée Tu me copieras (2004). Dans cette installation vidéo, on voit l'artiste retranscrire, sur un taleau noir, le Code Noir rédigé par Jean-Baptiste Colbert et dans lequel se trouvent les règles régissant l'esclavage. Pour Boyadjian, cette action performative de Boclé recèle le pouvoir de s'interroger sur une "mémoire douloureuse" et de "produire une sensibilité nouvelle", différente des processus de réparation normatifs pris en charge par les États.
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Art magazine, Québec, Canada, #118, 2018.
"Que faire de nos blessures?" (What to do with our wounds?), article by Mirna Boyadjian. In the frame of the file "Blessures - Wounds"
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French below
Que faire de nos blessures? (What to do with our wounds?) Mirna Boyadjian looks at the work of Kader Attia, in particular Reflecting Memory (2016), a film exploring the sensations caused by a "phantom limb". Boyadjian also presents the work of Martinican artist Jean-François Boclé, titled Tu me copieras (2004). In this video installation, we see the artist copying on a blackboard the Code Noir (The Black Code), which Jean-Baptiste Colbert drafted, defining the conditions of slavery. For Boyadjian, Boclé's performative action holds the power to examine "a paintful memory" and "produce a new sensiility" that differs from the normative process of redress taken up by the state.
"Redress ?", editorial, André-Louis Paré
Que faire de nos blessures? Mirna Boyadjian y analyse une œuvre de Kader Attia intitulée Réfléchir la mémoire (2016). Il s'agit d'un film dans lequel il est question de la sensation provoquée par le "membre fantôme". Boyadjian présente aussi l'œuvre de l'artiste martiniquais Jean-François Boclé, intitulée Tu me copieras (2004). Dans cette installation vidéo, on voit l'artiste retranscrire, sur un taleau noir, le Code Noir rédigé par Jean-Baptiste Colbert et dans lequel se trouvent les règles régissant l'esclavage. Pour Boyadjian, cette action performative de Boclé recèle le pouvoir de s'interroger sur une "mémoire douloureuse" et de "produire une sensibilité nouvelle", différente des processus de réparation normatifs pris en charge par les États.
"Réparations?", éditorial, André-Louis Paré
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